Portrait d’une famille aux relations douloureuses.
Zion, un préado, a une relation de haine-amitié avec son grand frère, un bellâtre mécanicien en marcel. La mère de Zion (Ronit Elkabetz) a un nouveau compagnon… Merav ne pousse jamais ses intentions jusqu’au bout. On comprend qu’il a vu les films de Gus Van Sant, qu’il tente de dresser le portrait d’une famille explosée, plus ou moins incestueuse, toujours dépassée par la confusion de ses sentiments, par l’inadaptation moderne à la vie. Mais la mise en scène ne suit pas : trop timorée, trop sûre de ses gros plans, trop attentive à la propreté de son découpage et pas assez au jeu des acteurs dont elle se contente d’illustrer les sentiments. Pas de passion, pas assez de travail, et trop de sentimentalisme.
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En salle le 5 août.
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