Zéro de conduitede Jean Vigo (1933), avec Jean Dasté, Louis LefèvreDans un pensionnat, des élèves turbulents excédés par la bêtise et la méchanceté de certains profs en particulier et du système éducatif en général sèment la révolte. Cette évocation onirique de l’enfance indisciplinée est un chef-d’œuvre des ciné-clubs, et Vigo, le Rimbaud du cinéma. En […]
Zéro de conduite
de Jean Vigo (1933), avec Jean Dasté, Louis Lefèvre
Dans un pensionnat, des élèves turbulents excédés par la bêtise et la méchanceté de certains profs en particulier et du système éducatif en général sèment la révolte. Cette évocation onirique de l’enfance indisciplinée est un chef-d’œuvre des ciné-clubs, et Vigo, le Rimbaud du cinéma. En une poignée de films (le court A Propos de Nice, le scandaleux Zéro de conduite et L’Atalante, film longtemps maudit et mutilé), il a laissé la trace lumineuse d’un poète anarchiste dans le cinéma français des années 30. Un ton unique de liberté et de colère, dont on décèlera des années plus tard l’influence dans les premiers films de Truffaut et de Garrel.
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