Le retour du spécialiste de la réconciliation israélo-palestinienne aux gros sabots.
Prenons le titre, qui signifie “olivier” en arabe. Attention, big symbole : le rameau d’olivier, emblème de la paix. Dans le film, c’est l’arbuste que se coltine Fahed, ado palestinien de Chatila (Liban), en cavale avec un prisonnier israélien. Fahed accomplit le rêve paternel de planter l’arbre dans son village natal grâce à cet ennemi qui le fait entrer en Israël, après une cavale rocambolesque. Riklis a certes le sens du grand spectacle, mais celui des coproductions germanoyougoslaves des années 60, c’est-à-dire du toc à tous les étages, avec un max d’agitation et de figuration.
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La présence d’un acteur hollywoodien dans le rôle de l’Israélien n’est qu’une fausseté vieillotte de plus dont le cinéaste est coutumier. Celui-ci, commisérateur professionnel, ne peut s’empêcher de charger la barque. Ses pleurnicheries hypocrites permettent surtout aux immobilistes de s’acheter une bonne conscience pour pas cher.
Vincent Ostria
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