S’il est souvent question de l’influence des auteurs de la Nouvelle Vague sur les cinéastes français d’aujourd’hui, qu’en est-il de celle de Wes Craven ? A l’occasion de la Rétrospective que la Cinémathèque Française consacre jusqu’à fin juillet au réalisateur des Griffes de la nuit (titre français trouvé par… Claude Chabrol), les talentueux David Perrault (Nos […]
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S’il est souvent question de l’influence des auteurs de la Nouvelle Vague sur les cinéastes français d’aujourd’hui, qu’en est-il de celle de Wes Craven ? A l’occasion de la Rétrospective que la Cinémathèque Française consacre jusqu’à fin juillet au réalisateur des Griffes de la nuit (titre français trouvé par… Claude Chabrol), les talentueux David Perrault (Nos héros sont morts ce soir), Yann Gonzalez (Les Rencontres d’après-minuit) et Hélier Cisterne (Vandal) ont répondu à l’appel pour témoigner du bouleversement – quasi-hormonal – que représenta pour eux le cinéma poético-onirique et trash de Craven.
Chocs viscéraux, ces films libèrent un sentiment d’excitation, une impression de subversion – briser les règles, concept s’il en est de Scream. De la série B de vidéoclub au slasher de studios, nos réalisateurs perçoivent en cette filmographie le langage définitif de l’adolescence, entre l’initiation (souvenirs télévisuels), la libération cathartique des émotions fortes, la découverte du corps, mais aussi cette tragique mélancolie traversant sur près de trente ans ces anthologiques nuits des masques.
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