Alors que Juste la fin du monde, le nouveau long métrage de Xavier Dolan tout juste sorti en salles, déchaîne comme à son habitude les passions, Catarina Mendes, cinéphile visiblement férue de l’oeuvre du prodigue québécois, analyse dans un montage l’un des motifs récurrents de sa filmographie. Ses personnages sont très souvent filmés de dos, généralement centrés […]
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Don't look back | Xavier Dolan Supercut from Catarina Mendes on Vimeo.
Alors que Juste la fin du monde, le nouveau long métrage de Xavier Dolan tout juste sorti en salles, déchaîne comme à son habitude les passions, Catarina Mendes, cinéphile visiblement férue de l’oeuvre du prodigue québécois, analyse dans un montage l’un des motifs récurrents de sa filmographie. Ses personnages sont très souvent filmés de dos, généralement centrés dans un cadre à la composition symétrique, en longue focale et avec des effets de flou cotonneux, traversant au ralentis leur environnement d’un pas conquérant ou méditant en solitaire.
Ce motif visuel et spatial, au-delà de son élégance esthétique, peut alimenter un élan scénaristique de fuite en avant sans se retourner (la course finale du jeune homme tourmenté de Mommy) ou l’affirmation d’un caractère à contre-courant (l’arrivée de Laurence / Melvil Poupaud habillé et maquillé en femme dans Laurence Anyways), quand il n’est pas au service d’une érotisation quasi-fantasmatique des corps et des gestes (Les Amours imaginaires) ou d’une monté en tension de la scène (J’ai tué ma mère).
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