« Prequel » sans grande imagination sur les origines du charismatique héros.
Antihéros le plus charismatique de la franchise X-Men, Wolverine s’aventure logiquement en solo dans ce film narrant ses débuts. Très vite, le film passe à côté de son potentiel : la mémoire (de l’être aimé) et la jeunesse de la bête comme motifs forts. On ne saura ainsi jamais comment l’enfant chétif montré en introduction devient un sexe symbole griffu. Wolverine embraye vite sur le film de commandos et une succession inégale de combats avec des mutants plus ou moins cinégéniques (tel Liev Schreiber, sosie US de Michael Youn). Ce Wolverine manque de la singularité des films froidement poétiques de Bryan Singer ou même du décrié X-Men 3 (et ses corps désintégrés). Dans tout prequel, la (re)naissance d’une icône (le premier souffle de Dark Vador, le “Bond, James Bond”) provoque le frisson fétichiste, le plaisir de la reconnaissance chez les fans. Ici, la sortie de sa cuve de Wolverine donne envie de le jeter avec l’eau du bain.
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