Un jeune Africain se lance dans le trafic de cocaïne. Un polar qui manque un peu de rythme.
Certains parlent de Scarface africain pour ce film qui se passe au Mali. Hélas, l’analogie est un peu forcée. Le problème est l’absence de nervosité et de rythme. Zéro suspense dans l’histoire de Ladji, jeune employé de Bamako qui se lance dans le trafic de cocaïne.
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Un thriller sans vitalité
Les étapes sont vite grillées et on le retrouve baignant dans l’opulence. Mais l’acteur est peu expressif et les autres rôles pas très consistants. Et malgré une réalisation correcte et des séquences enchaînées avec une relative fluidité, ce thriller n’a pas de vitalité.
Certains décors, qui semblent bien choisis, et un background politique relativement fouillé (mais peu développé) laissent entrevoir ce que pourrait être un thriller africain plein de bruit et de fureur. On en a des échantillons. Par exemple une scène d’embuscade cinglante, mais trop brève et ponctuelle. Donc un film d’action un peu lymphatique, gâché par des mondanités et des scènes anodines, enlisé dans les références et des intentions en jachère.
Wùlu de Daouda Coulibaly (Fr., Sén., 2015, 1 h 35)
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