Western fantastico-gore métaphorique mettant en scène des chiens. Etonnant.
Attention à ne pas confondre avec le White Dog de Samuel Fuller, bien qu’il soit aussi question de chiens. Alors que le gouvernement instaure un impôt sur les bâtards pour favoriser les chiens de race (attention, métaphore), Lili, 13 ans, perd son chien Hagen, en fuite dans les rues.
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Hagen est capturé par les services de la ville, comme des centaines de ses congénères. Jusque-là, White God est anodin, voire ennuyeux : on ne se passionne pas pour Hagen ou Lili et la mise en scène est passe-partout, voire moche.
Mais dans sa deuxième partie, le film prend un virage saisissant. Les chiens se révoltent et s’échappent du chenil. La meute hurlante déferle sur la ville, se venge des maltraitances, met tout à sac, dans un mix western-fantastique-gore entre Les Oiseaux, Bodysnatchers et la révolution (oui, métaphore encore).
Et Lili et Hagen dans tout ça ? Voir la fin du film et sa morale qu’on vous laisse découvrir.
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