Alors qu’il présentait samedi, en avant-première à Sundance, son dernier documentaire consacré à Internet, le réalisateur d’ »Aguirre, la colère de Dieu » a sévèrement critiqué les réseaux sociaux.
On peut être l’auteur d’un documentaire sur internet et détester le web. C’est le cas du grand réalisateur allemand Werner Herzog. Lors de la présentation de son nouveau documentaire Lo & Behold, Reveries of the Connected World au festival de Sundance, il a qualifié les réseaux sociaux de « stupides ».
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« Qu’est-ce qui vous impressionne dans 100 000 tweets, 100 000 fois des stupidités en 140 caractères ? », s’est interrogé l’auteur de Fitzcarraldo, Aguirre, la colère de Dieu ou autre Nosferatu.
« Mon réseau social, c’est ma table de cuisine »
Après avoir plongé dans le monde carcéral dans le poignant Into the Abyss, le réalisateur allemand s’est intéressé à la galaxie internet. Le film découpé en dix parties aborde les divers aspects de cet univers, de sa naissance à son influence sur nos mondes contemporains. Un vaste sujet pour le cinéaste qui se dit déconnecté de cette réalité virtuelle.
En effet lors de cette même présentation, Herzog ironisait sur les réseaux sociaux : « Mon réseau social, c’est ma table de cuisine. Ma femme et moi cuisinons et nous avons maximum quatre invités parce qu’on ne tient pas à plus de six ».
Internet rêve-t-il d’internet ?
Si Lo and Behold, Reveries of the Connected World convoque différents experts, le film d’Herzog semble également reposer sur une interrogation beaucoup plus poétique : internet rêve-t-il d’internet ? Mais le cinéaste n’en est pas moins critique de la place prépondérante du web et notamment des réseaux sociaux dans notre quotidien. Lors de la présentation de son film à Sundance, le réalisateur s’est notamment attaqué à Twitter en déclarant : « Je n’ai jamais vu un seul tweet que je trouve intéressant ».
La date de sortie de Lo and Behold reveries of the connected world, reste à ce jour inconnue.
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