Burné, académique, mais regardable.
Après The Wrestler et The Fighter : Warrior. Sans son article défini, le film de Gavin O’Connor est-il armé pour rivaliser avec ses glorieux prédécesseurs aux oscars ?
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Il en a en tout cas le gabarit (poids lourd, très lourd même), le nez (cassé mais encore sensible) et l’uppercut (qui permet d’arracher la victoire, aux points).
Soit : un scénario écrit avec un logiciel de scriptwriting, auquel on aurait indiqué “sport de combat + frères ennemis + père alcoolique et mère décédée + rédemption” ; une mise en scène banale qui réussit toutefois à emballer les scènes de combats, viscérales, tendues ; et un duo d’acteurs talentueux (Joel Edgerton et Tom Hardy) qui trouvent le ton juste, contrairement à Nick Nolte, un peu fatigant en papa déglingué.
Résolument académique, donc, mais pas déplaisant, Warrior devrait se frayer un chemin vers le ring.
Lire le potrait de Tom Hardy page 68.
{"type":"Banniere-Basse"}