Un Miller superficiel.
Avec Je suis heureux que ma mère soit vivante, sorti en 2009, le cinéma de Miller retrouvait, après un passage à vide d’une vingtaine d’années, une âpreté et une capacité à tendre les situations, émoussées depuis La Meilleure Façon de marcher (1975) ou Dites-lui que je l’aime (1977).
Autant de qualités dissoutes ici dans une intrigue emberlificotée. Il y a du Lelouch dans ce cinéma de carte postale, où un spectacle de James Thierrée et un extérieur canadien sont filmés à égale teneur en pittoresque. Mais un Lelouch sans excentricité, superficiel et morne.
Jean-Marc Lalanne