Un prospère restaurateur quinquagénaire (Gabin, bien sûr) est victime d’une vengeance. Sa vie sera détruite par une ingénue perverse qui cache une âme noire derrière son air angélique. Un classique du cinéma anti-jeunes, catégorie de films sur-représentée dans la France des années 50. On peut concéder que le cynisme et la méchanceté de Duvivier, ici […]
Un prospère restaurateur quinquagénaire (Gabin, bien sûr) est victime d’une vengeance. Sa vie sera détruite par une ingénue perverse qui cache une âme noire derrière son air angélique. Un classique du cinéma anti-jeunes, catégorie de films sur-représentée dans la France des années 50. On peut concéder que le cynisme et la méchanceté de Duvivier, ici davantage focalisés sur les nouvelles générations, visaient l’humanité entière. Mais surtout, Duvivier, contrairement à ses collègues de la Qualité Française, était loin d’être un nul et on peut se laisser emporter par ce délire nihiliste, qui atteint ici son point de non-retour : il s’agit en effet de la dernière œuvre sauvable, bien qu’extrêmement déplaisante, d’une carrière au déclin irréversible.
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