Premiers émois, souvenir honteux, crush pour Nick Cave et nombril piercé : Vincent Lacoste, l’acteur des « Beaux Gosses », passe au crible sa vie sexuelle, réelle ou imaginaire.
Ton apprentissage sexuel a-t-il ressemblé à celui de ton personnage des Beaux Gosses ?
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Vincent Lacoste – Je crois que dans la vraie vie, j’ai été un cas moins extrême qu’un personnage de Riad Sattouf. Enfin, pas si loin quand même (rires). En fait, je crois que j’étais encore plus timide que mon personnage des Beaux Gosses. Du coup, je ne me prenais pas de râteaux avec les filles, car je n’essayais même pas. Jusqu’à l’âge de 18 ans, c’était vraiment pas facile. Ça l’est devenu un peu plus quand j’ai quitté le lycée. Etrangement, la sortie des Beaux Gosses, quand j’avais 16 ans, n’a pas vraiment arrangé les choses. Au contraire, je crois que ça m’a rendu encore plus timide avec les gens .
La célébrité ne t’a pas rendu sexy ?
En tout cas, pas tout de suite (rires). Maintenant, ça arrive que des filles m’abordent dans des cafés parce qu’elles m’ont reconnu, qu’elles me demandent mon numéro ou me laissent le leur. Mais c’est pas si souvent. Et puis souvent, je me fais aussi aborder tard le soir par des mecs bourrés qui me vannent en me traitant de puceau (rires).
As-tu un souvenir dont tu as un peu honte ?
Au collège, j’étais amoureux d’une fille. Encore aujourd’hui je suis persuadéque c’était jouable, qu’elle ne m’aurait pas jeté. Mais je n’ai jamais rien tenté. Ça a duré quatre ans. Un pote est même intervenu, a essayé de nous présenter, mais j’ai esquivé. Pourtant, comme je suis assez superstitieux, le soir je faisais des prières, à 22 h 22 ou 23 h 23, en implorant pour que dans l’année à venir, je sorte avec cette fille.
C’est quoi ta première émotion érotique face à des images ?
Quand j’avais 10 ou 11 ans, je regardais Mulan à la télé avec ma petite soeur. En mettant le DVD, j’ai vu que passait sur une chaîne American Pie, une scène où un mec essaie de coucher avec une fille… Mais j’ai dû arrêter le film pour mettre Mulan. C’était frustrant !
Ta première icône érotique ?
Quand j’étais gamin, je trouvais Britney Spears canon. Je passais mon temps à taper « Britney nue » sur Google. Evidemment, je tombais sur des photomontages grossiers, mais au début je croyais que c’était vraiment elle nue et ça me rendait fou. Avec des potes, on traquait ses photos sur des sites de stars nues, du coup on chopait plein de virus. Britney était mon idéal féminin. Je la trouvais jolie, bronzée et son piercing au nombril me faisait atteindre des pics d’excitation.
Un homme sexy ?
Leonardo DiCaprio. Plutôt celuide Titanic qu’aujourd’hui. J’adorais son physique angélique. Sinon, Marcello Mastroianni était à la fois très classe et très sexy.
Aujourd’hui, tu te trouves sexy ?
Je ne me trouve pas sexy. Je suis trop maigre, j’ai un gros nez. Mais des fois, je m’aime bien quand même, quand j’ai une bonne coupe de cheveux, ou en vacances, grâce aux effets du soleil et de l’eau salée.
Une musique sexy ?
In the Ghetto de Nick Cave. Un morceau très romantique, il faut être amoureux. Nick Cave aussi, je le trouve sexy.
Etre en couple, c’est sexy ?
Ça dépend du couple. Moi, je trouve mon couple très sexy.
Tu pourrais raconter un rêve érotique ?
Quand j’étais jeune, je faisais un rêve récurrent. Je marchais sur un chemin de plage avec Britney Spears. On arrivait près d’un bunker. Et… et voilà !
C’est tout ?
Je ne suis plus sûr. Je crois que je l’embrassais. J’étais fasciné par ses seins, mais je ne me souviens plus si je les touchais.
Recueilli par Jean-Marc Lalanne
Hippocrate de Thomas Lilti, en salle, le 3 septembre
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