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À l’occasion des ressorties en salles de L’Affaire Thomas Crown de Norman Jewinson et d’Une certaine rencontre de Robert Mulligan, Blow Up se penche (pour la première fois !) sur Steve McQueen, légende hollywoodienne.
La série Au nom de la loi qui le révèle à la fin des années 50 impose sa silhouette de cow-boy intrépide : il joue le chasseur de primes Josh Randall, toujours accompagné de sa Winchester aux canons sciés. À l’aune des années 60, il enchaîne trois films de John Sturges dont deux classiques sur des équipes masculines : un remake culte d’après Kurosawa, Les 7 mercenaires, et surtout La Grande Évasion. Dans une séquence destinée à la postérité, McQueen cherche à s’évader en conduisant une moto.
La fièvre des moteurs ne va alors jamais le quitter. La star américaine participe à un documentaire sur la moto-cross, n’arrête pas de conduire une Ford Mustang dans Bullit, joue dans un film de course de voitures (Le Mans de Lee H. Katzin). Une passion qui s’épanouit dans les flammes : dans Guet-apens, McQueen dégomme une bagnole au fusil à pompe sous un effet de ralenti qui précise la griffe de Peckinpah.
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