A l’occasion de l’exposition Antonioni : aux origines du pop à la Cinémathèque française et de son 200e numéro, le magazine Blow Up (qui tire son nom du film d’Antonioni…) revient cette semaine sur la carrière du cinéaste italien. Blow Up retrace ainsi, en cinq minutes, ses collaborations – avec Fellini et Rossellini, ses premiers […]
A l’occasion de l’exposition Antonioni : aux origines du pop à la Cinémathèque française et de son 200e numéro, le magazine Blow Up (qui tire son nom du film d’Antonioni…) revient cette semaine sur la carrière du cinéaste italien.
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Blow Up retrace ainsi, en cinq minutes, ses collaborations – avec Fellini et Rossellini, ses premiers courts métrages documentaires, ses récompenses et ses sifflets, sa critique de la société de consommation et de l’image mais aussi ses héritiers (Resnais, Wenders, Dumont, Argento, Coppola, De Palma), ses acteurs (Marcello Mastroianni, Lucia Bosè, Nicholson, Delon, Jeanne Moreau, Hemmings) et bien sûr sa muse, Monica Vitti, avec qui il tournera à cinq reprises.
Tout au long de sa carrière, Antonioni tournera aux quatre coins du monde – Etats-Unis, Chine, Angleterre, Espagne et évidemment en Italie et dans sa ville natale, Ferrare. Il accordera aussi une place importante à la musique dans ses films avec Pink Floyd, Tangerine Dream, Herbie Hancock et Giovanni Fusco. Le couple en crise, l’incommunicabilité et la tentation de l’adultère sont les thèmes communs à quasiment tous ses films mais la grande thématique reste la disparition, obligeant ses personnages à déambuler littéralement dans le brouillard et le silence.
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