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À l’occasion de la sortie d’Au poste !, le nouveau Quentin Dupieux, où Benoît Poelvoorde campe un flic extravagant et scrupuleux comme pas permis, Blow Up revient sur sa carrière de clown triste en dix points.
Le génie comique de l’acteur belge épate dès son premier rôle. On est Cannes en 1992, à la Semaine de la Critique, et le délirant mocumentaire C’est arrivé près de chez vous de Rémy Belvaux et André Bonzel devient immédiatement culte. Alors que les années 90 le starifient progressivement, Podium du pas encore sur-médiatisé Yann Moix (2004) en fait la tête de gondole de la comédie française. À n’importe quelle heure de la journée, on surprend Benoît Poelvoorde danser et chanter du Claude François.
Il arrive ensuite à alterner les registres en donnant la réplique dans des films moins drôles (Entre ses mains d’Anne Fontaine, Trois cœurs de Benoît Jacquot). Hormis son rôle de timide maladif dans Les Émotifs anonymes (2010), il trouve, au cours de cette nouvelle décennie, ses partitions les plus étonnantes chez le duo grolandais, Benoît Delépine et Gustave Kervern. Après des apparitions remarquées dans Aaltra et Mammuth, il s’offre la tête d’affiche du Grand Soir en punk à chien et de Saint-Amour en agriculteur dépressif embarqué dans une route des vins avec Gérard Depardieu et Vincent Lacoste.
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