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2019 marque les cinquante ans d’un été mythique, celui de 1969. Dans son versant sombre, l’année érotique a cependant été marquée par la violence des meurtres commandités par le leader suprémaciste Charles Manson, et notamment celui de l’actrice Sharon Tate, par ailleurs épouse de Roman Polanski.
Un leader charismatique
Déjà apparu dans l’épisode 5 de la saison 2 de Mindhunter et dans Once Upon a Time… in Hollywood de Quentin Tarantino, le personnage de Manson est au cœur d’un film présenté cette semaine au Festival du Cinéma Américain de Deauville.
Charlie Says, réalisé par Mary Harron (American Psycho), sonde l’influence de Manson sur trois jeunes filles qu’il avait pris sous son aile. Véritable gourou, il avait créé une communauté hippie à la fin des années 1960, connue sous le nom de la « Famille Manson ».
Jugé coupable en 1971, Manson avait commandité une série d’assassinats. Et ce, afin de contrer une prophétie tirée d’une interprétation toute personnelle de l’Album blanc des Beatles, ainsi que d’extraits de la Bible, selon laquelle les Noirs allaient prendre le pouvoir. Ses adeptes, subjuguées par le charisme de leur chef, avaient alors été chargées d’assassiner des personnalités de Los Angeles, pour la plupart issues du show business, afin d’en accuser ensuite la communauté noire.
Le film de Harron se propose d’explorer la psychologie de trois des disciples meurtrières, afin de comprendre dans quelle mesure leurs actes ont été guidés par l’emprise de Manson. Il réunit entre autres Matt Smith (Doctor Who, The Crown) dans le rôle de Manson et Hannah Murray (Skins, Game of Thrones).
Charlies Says n’a pas encore de date de sortie en France.
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