Après Caro et Jeunet, Spike Lee ou encore Claire Denis, Alexandre Vuillaume-Tylski revient pour Blow Up sur les génériques du réalisateur japonais.
Humoriste, acteur, animateur de télévision et cinéaste, le génial Takeshi Kitano a réalisé une vingtaine de films entre 1989 et 2017 et joué dans une cinquantaine de longs métrages.
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“Je suis venu au cinéma comme on vient au monde. Par hasard”. D’abord acteur, Takeshi Kitano réalise son premier film Violent cop en 1989. Au cours de sa carrière, comme le rappelle Alexandre Vuillaume-Tylski, le Japonais ne cessera de changer de nom, se faisant appeler Takeshi lorsqu’il est cinéaste puis Beat Takeshi lorsqu’il est acteur. Derrière la caméra, il joue également de cette dualité, “entre cinéaste kafkaïen manzaï et yakuza tragique” analyse Alexandre Vuillaume-Tylski.
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Doux-amer
Au fil de la vidéo, le réalisateur français va traverser la carrière du Japonais étudiant à la fois ses génériques les plus sobres comme celui de Jugatsu (1990) ou de A scene at the sea (1991) et ceux moins conventionnels tels que Getting Any ? (1994) ou encore Glory to the Filmmaker! (2007) dans lequel il fait passer un scan à son double gonflable. Un cinéma doux-amer qui ne manque jamais de mêler l’humour au tragique.
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