Le métier de comédien raconté à une petite fille. Sympathique.
C’est l’histoire d’un papa cinéphile (l’universitaire et cinéaste un peu foufou Frédéric Sojcher) qui a une petite fille qui veut devenir actrice et star – elle se prénomme Nastasjia, à cause de Nastasjia Kinski. Elle prend des cours de théâtre.
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Pour tester son désir, sa vocation, ou lui faire toucher du doigt la réalité du métier de comédien, il lui fait rencontrer des acteurs connus. C’est ainsi que Nastasjia va converser avec (par ordre d’apparition à l’écran) Patrick Chesnais, Jacques Weber, Philippe Torreton, Micheline Presle et François Morel, Michael Lonsdale, Denis Podalydès.
Un film sur la transmission
Chacun lui transmet son petit son de cloche, et c’est très bien ainsi parce que c’est aussi, de biais, en sous-main, à travers notamment le personnage omniprésent de Papou, le grand-père philosophe, belge et juif de Nastasjia, un film (“de famille, documentaire ou de fiction ?”, se demande à un moment Sojcher) sur la transmission, le passage, le relais entre les maîtres et les apprentis de l’artisanat du spectacle. C’est un film léger, volatile, mais touchant.
Je veux être actrice (Fr., Belg., 2016, 1 h 02)
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