Tout film de Terrence Malick est à la fois une réflexion sur le cosmos et sur le cinéma : à travers ces métaphores de l’acte filmique, l’infiniment grand et l’infiniment petit se conjuguent par le seul prisme du regard. C’est ce qu’appuie le teaser philosophico-cosmique de son documentaire Voyage of Time, projet ambitieux que le cinéaste médite depuis la […]
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Tout film de Terrence Malick est à la fois une réflexion sur le cosmos et sur le cinéma : à travers ces métaphores de l’acte filmique, l’infiniment grand et l’infiniment petit se conjuguent par le seul prisme du regard. C’est ce qu’appuie le teaser philosophico-cosmique de son documentaire Voyage of Time, projet ambitieux que le cinéaste médite depuis la sortie des Moissons du Ciel et qui sera proposé dès octobre prochain au format IMAX dans les salles équipées. Entre voûte céleste et abysses aquatiques, l’impression d’escalader l’arbre de la vie n’a jamais été aussi forte.
Entre (sur)vie, mort, Nature, origine du monde et chaos, cette exploration se module par association d’images : la pupille arrondie de l’oeil (le regard du cinéaste) se superpose aux constellations, planètes, cartographies urbaines et zones naturelles. Ce concept de liaison formelle comme discours porté sur l’universalité nous renvoie au climax vertigineux de 2001 l’odyssée de l’espace, le chef d’oeuvre de Stanley Kubrick.
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