La suite du film de super-vilain ne cesse de surprendre. Elle fait appel à un grand nom de la photographie cette fois-ci : Robert Richardson.
Décidément, on ne sait pas quelle mouche a piqué Sony ! Alors que Venom premier du nom était un navet sans nom, sa suite rassure de plus en plus. Après avoir choisi Andy Serkis pour réaliser ce sequel, le studio a permis au cinéaste de s’entourer d’une équipe qui fait rêver. Selon The Hollywood Reporter, Robert Richardson, connu pour être le directeur de la photographie assigné de Quentin Tarantino depuis Kill Bill, a signé pour rejoindre le projet. Il retrouve Serkis après avoir travaillé avec lui sur son premier long métrage Breathe.
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Un chef opérateur oscarisé
Récompensé par trois oscars au cours de sa fructueuse carrière (pour JFK d’Oliver Stone, Aviator et Hugo Cabret de Martin Scorsese), ce chef opérateur de génie signera ainsi son premier film de super-héros, alors qu’il était supposé réaliser la photographie du Batman de Matt Reeves, qui revient finalement à Greig Fraser (Rogue One).
Un ajout réjouissant
Malgré le succès public du premier Venom, il faut croire que Sony a constaté que les retours très négatifs sur son film (par ailleurs sorti quelques mois avant le génial Spider-Man : New Generation) pouvaient ne pas se révéler très engageants pour un deuxième volet. Ainsi, avec Andy Serkis à la barre, le projet obtient soudainement la promesse d’une certaine singularité. Pour rappel, le jeune réalisateur est avant tout connu pour son travail d’acteur, qui l’a rendu spécialiste de la performance capture. Avec Gollum dans Le Seigneur des Anneaux ou encore César dans la nouvelle trilogie de La Planète des Singes, le comédien a repoussé les limites offertes par cette technologie, à laquelle il a beaucoup contribué.
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Serkis n’est pas seulement passionné par la possibilité de métamorphoser le corps d’un acteur, il expérimente à chaque projet, amenant de plus en plus de talents à s’y risquer. Depuis sa relecture du Livre de la Jungle (Mowgli : La Légende de la jungle), le réalisateur a prouvé avoir une vision passionnante et l’on attend avec impatience de la voir à l’œuvre sur un script où la contamination et la mutation ont une place prépondérante. La participation de Robert Richardson n’en est que plus prometteuse.
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