La vision dépouillée, presque austère, de la fin de la vie du peintre. S’il existe un “biopic” acceptable, c’est bien celui-là, où le cinéaste ne cherche pas à reconstituer les moindres détails de la vie du peintre, ni même à employer un acteur hollandais ou avec un faux accent, mais plutôt à capter quelque chose […]
La vision dépouillée, presque austère, de la fin de la vie du peintre. S’il existe un « biopic » acceptable, c’est bien celui-là, où le cinéaste ne cherche pas à reconstituer les moindres détails de la vie du peintre, ni même à employer un acteur hollandais ou avec un faux accent, mais plutôt à capter quelque chose de sa fêlure, de sa mélancolie. Ce qui est étonnant, c’est que Dutronc reste lui-même, ne compose pas, tout en étant le personnage. De plus, Pialat ne filme pratiquement pas le peintre au travail, ni ne cherche à reconstituer les tableaux. Tout au plus s’inspire-t-il d’œuvres d’Auguste Renoir pour certaines scènes festives. Tout bon.
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