A force de brandir des épouvantails politiques effrayants (Daech, Kim Jong-un), on a enterré la question de l’environnement, qui est pourtant l’aspect le plus préoccupant de la survie de la planète. L’écologie n’est plus à la mode, et l’un des principaux pollueurs du monde – les Etats-Unis – est présidé par un climatosceptique de choc, […]
Sequel pas sexy mais nécessaire sur la croisade d’Al Gore contre le réchauffement climatique.
A force de brandir des épouvantails politiques effrayants (Daech, Kim Jong-un), on a enterré la question de l’environnement, qui est pourtant l’aspect le plus préoccupant de la survie de la planète. L’écologie n’est plus à la mode, et l’un des principaux pollueurs du monde – les Etats-Unis – est présidé par un climatosceptique de choc, opposé aux réductions d’émissions de gaz à effet de serre. Cela n’empêche pas Al Gore, ex-vice-président du pays, de poursuivre son inlassable croisade déjà documentée dans Une vérité qui dérange (2006).
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Al Gore ressemble à un politicien ou un homme d’affaires classique
Rien de nouveau dans ce sequel ; l’homme politique fait le tour de la planète et prêche la bonne parole un peu dans le désert. Son unique cheval de bataille : le réchauffement global. Un discours limité donc, qui néglige les multiples sources de pollution. Al Gore est convaincant et éloquent, mais il ressemble à un politicien ou un homme d’affaires classique, volant de réunions en conférences, en jets et limousines.
Autrement dit, il ne donne guère l’impression d’être écolo-concerné dans son quotidien. De plus, le film est focalisé sur sa figure. Bref, un documentaire un peu rébarbatif mais au thème irréfutable, corroboré par une actualité qui donne raison à Gore : les tempêtes à répétition qui saccagent les régions tropicales et qui sont dues au réchauffement des océans.
Une suite qui dérange – Le temps de l’action de Bonni Cohen et Jon Shenk (E.-U., 2017, 1 h 38)
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