Chronique de marginaux entre Normandie et Bulgarie.
Cela commence comme un film d’auteur français très ordinaire : quelques jeunes d’environ 20 ans, marginaux mais sans plus, travaillent dans un bar campagnard en Normandie. Relations ordinaires, concert rock, coucheries, etc.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Sans crier gare, on se retrouve en Bulgarie. L’ellipse hyperbrutale qui fait passer d’un espace-temps à un autre est assez géniale : on retrouve le héros, incapable de marcher, dans une maison où on lui parle dans une langue étrangère.
La translation et le climat de cette partie sont réussis. Ensuite, le film s’égare aux franges du fantastique. La coda bizarroïde, style conte de fées, arrive trop tard et trahit une ambition mal maîtrisée. Elle trahit surtout une incapacité à clore le récit de façon satisfaisante, ou bien une volonté trop timide de décoller du réel. Dommage.
{"type":"Banniere-Basse"}