Le retour du cinéma pas nul mais sans surprise de l’auteur de Central do Brasil.
Présenté en compétition lors du dernier Festival de Cannes, le nouveau film de Walter Salles (ici accompagné de Daniela Thomas) pèche par où Salles a toujours péché : un cinéma moyen, pas nul, avec de bons acteurs, mais un cinéma calibré, sage, pesé, sans surprise. Tout est dans le titre : l’histoire, à São Paulo, d’une mère courageuse mais pauvre qui vit seule avec ses quatre fils, nés de pères différents, sorte de panel sociologique assez lourdingue (l’un veut être footballeur, l’autre est un fou de Dieu, le troisième veut conduire le bus de son père, etc.). Imaginez le reste et vous aurez raison. Le récit alterne ici les cinq pistes, bien sagement, en faisant monter la tension, avec une certaine énergie mais sans volonté précise, sans efficacité, sans flamme. Du world cinema.
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