Comédie punk indigeste.
Même s’il n’est ni raisonnable ni recommandé de généraliser à tout-va, reconnaissons que ce film norvégien ressemble à bien d’autres par sa manière de mêler à doses égales la loufoquerie et le malheur, et d’exprimer (ou d’exorciser) un certain mal-être scandinave avec des gros sabots de plomb.
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En bref, les malheurs d’une famille plutôt baba des années 70, dont la mère périt dans un accident d’auto et le fils devient punk hargneux (encouragé par son père)…
Tout cela traité sous forme de vignettes rigolotes, avec filmage clownesque, montage idoine, et parrainé par l’icône du punk himself, John Lydon, alias Johnny Rotten, qui achève sa carrière en se vautrant dans l’autocaricature.
Heureusement, il reste la musique, tonique (les originaux des Sex Pistols, what else) et l’esprit punk bien tempéré, qui sauvent de l’endormissement et atténuent l’obscène reconstitution jaunasse des seventies.
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