Portrait attachant d’une jeune chinoise, de son village en Chine à la clandestinité à Londres.
Cinéaste chinoise, financement britannique, sujet local et mondial : Une Chinoise se débarrasse de son étiquette de world cinema de bonne conscience par une âpreté certaine.
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La jeune héroïne vit ses épreuves, ses hommes (une petite frappe, un vieux mari anglais de convenance, un amant indien), son voyage avec une même dureté et un même détachement.
Xiaolu Guo est aussi écrivaine : elle ne peut s’empêcher de surligner un peu son film à coups de maximes. Avec son style lo-fi, entre le Jia Zhangke (dont elle fut la condisciple) des débuts et les frères Dardenne, elle est plus à l’aise dans l’observation honnête et la convergence, entre ce que l’on devine être un autoportrait en tête de pioche et la peinture d’une Chine fonçant tête baissée dans la mondialisation.
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