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Une atmosphère saumâtre, des teintes grisâtres et le récit d’un procès tiré d’une histoire vraie : Dark Waters semble plus venir de l’univers de Sydney Lumet ou plus récemment de Spotlight (2016), que de celui de Todd Haynes. Et pourtant, c’est le réalisateur de Carol, de Le Musée des merveilles et encore de Loin du paradis qui en est l’auteur. Ce huitième film du réalisateur jusque-là affilié au genre du mélodrame est donc un pas de côté, qui n’est pas sans rappeler celui qu’avait effectué Gus Van Sant avec son Promished Land (2013). Comme dans ce film, Dark Waters met aux prises une puissance compagnie (pétrolière chez GVS, chimique chez Todd Haynes) avec les habitants d’une Amérique profonde, dont les intérêts s’opposent à ceux de l’industrie. Le rôle de l’intermédiaire est ici tenu par Robert Bilott, un avocat en droit de l’environnement qui s’est retourné contre ses employeurs pour se transformer en lanceur d’alertes et dénoncer les pratiques de l’entreprise de produits chimiques DuPont. Au casting, nous retrouverons Mark Ruffalo, Anne Hathaway et encore Bill Camp.
Dark Waters n’a pas encore de date de sortie en France mais devrait sortir début 2020. Sa date de sortie américaine a quant à elle été fixée au 22 novembre prochain.
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