Attendu pour le 5 avril, le reboot musclé de la série Power Rangers se présente un peu plus à travers cet extrait. Mais pas de Megazord pour cette fois. Le charme suranné de la série, aux codes très identifiables (surjeux burlesques, effets spéciaux légers et décors en carton-pâte), a évidemment disparu de cette adaptation, chargée […]
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Attendu pour le 5 avril, le reboot musclé de la série Power Rangers se présente un peu plus à travers cet extrait. Mais pas de Megazord pour cette fois.
Le charme suranné de la série, aux codes très identifiables (surjeux burlesques, effets spéciaux légers et décors en carton-pâte), a évidemment disparu de cette adaptation, chargée de lancer une série de films. Surfant sur le retour en vogue du gigantisme inspiré par Godzilla et les kaiju, Power Rangers promet de gros affrontements ludiques et colorés. Pour en profiter, il faudra cependant en passer par l’initiation des héros dans des scènes plus conventionnelles (d’ores et déjà assommantes), écrites par des pointures de scénaristes américains (derrière des Dracula Untold, Le Dernier Chasseur de sorcières ou Gods of Egypt) Ainsi celle du présent extrait, qui promet le retour d’un tic irritant et usuel des blockbusters: le sidekick rigolo et inutile.
S’il est admis que ce film, réalisé par Dean Israelite (Projet Almanach) est un reboot, son développement ne signe pour autant pas la fin du show télé. Diffusée depuis 1993, la série américaine est une adaptation des sentai japonais, séries superhéroïques pour enfants. Les droits à l’image sont acquis par le producteur, qui utilisent les scènes en costumes et les combats de robots tournées pour les séries japonaises, et tournent avec de nouveaux acteurs, à la diversité plus affichée, les scènes en civil. D’où les arrangements avec le montage, souvent très cut, notamment lorsqu’un méchant est rajouté, ou qu’un héros change de sexe d’un pays à l’autre.
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