Chef-d’œuvre méconnu du cinéma français des années 70, ce film mérite sa double signature, tant le travail de Queysanne est en parfaite symbiose avec celui de Perec. Cette histoire d’un personnage à la Bartleby qui se retire progressivement du monde est racontée en images noir et blanc muettes, commentées en voix off par le texte […]
Chef-d’œuvre méconnu du cinéma français des années 70, ce film mérite sa double signature, tant le travail de Queysanne est en parfaite symbiose avec celui de Perec. Cette histoire d’un personnage à la Bartleby qui se retire progressivement du monde est racontée en images noir et blanc muettes, commentées en voix off par le texte de l’écrivain. D’où un sentiment redoublé d’autarcie, illustré par le regard opaque et le mutisme têtu du jeune Jacques Spiesser, admirable. Et pourtant, ce personnage garde une présence, un poids de concret irréductible, tout comme la ville autour de lui, ce Paris promis à disparaître dont Perec s’acharnait à conserver la trace.
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