Une comédie psycho-sociétale aguicheuse et fausse. Une horreur.
Point de cinéma ici, pas de langage, seulement de l’illustration de scénario psycho-sociétal à deux balles, à coups de champs-contrechamps ratés et sans âme.
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Point de scénario non plus, à vrai dire, mais une enfilade de sketches sur la maternité, tirés d’un récit d’Eliette Abécassis et qui ne nous ont pas arraché un sourire.
La publicité du film nous annonçait fièrement “la vision intime d’une maternité, sincère et sans tabous”. Mais quels tabous ? L’épisiotomie, la baisse de libido après l’accouchement ? La belle affaire.
t puis quelle sincérité ? On nous ment du début à la fin : non, à Paris de nos jours, on ne peut pas louer un joli, lumineux et spacieux appartement avec un salaire d’employé de vidéoclub. Non, on ne peut pas non plus louer une villa avec azulejos pour ses vacances au Portugal.Non, on ne trouve pas un emploi “avec costume trois-pièces” en un claquement de doigts.
La vérité, c’est qu’il n’est pas question de découvrir la vie des autres, ici, mais de comparer sa propre expérience du couple ou de l’enfantement à celle du personnage principal, Barbara, thésarde en philo (Louise Bourgoin, avec des lunettes, bien sûr). Nous sommes dans l’audiovisuel de reconnaissance.
Ici, tout n’est que consommation, hystérie, humour léger et clichés : les classiques sur les hommes (de grands enfants irresponsables et petites natures) et les femmes (les pieds sur terre, responsables)… “Ce qui compte, malgré tout, c’est la vie”, conclut l’héroïne.
Réjouissons-nous au moins d’une chose : grâce à sa maternité, Eliette Abécassis a laissé tomber la philosophie.
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