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Cri de démence, de désespoir (s’il ne fallait en retenir qu’un ce serait celui, déchirant, de Michael Corleone dans Le Parrain, 3e partie), d’effroi, d’extase, de joie… le cinéaste Bertrand Mandico s’est lancé dans un mash up délirant pour l’émission Blow Up d’Arte : répertorier une cinquantaine de cris parmi les plus marquants de l’histoire du cinéma. Sur près de 8 minutes vont se succéder différents extraits de film, parfois raccordés par des points de montage qui trahissent l’humour du réalisateur des Garçons sauvages ainsi que son goût pour les expérimentations.
Mandico nous rappelle qu’il existe toutes sortes de cris, tantôt muet, gras, étouffé, déformé ; que le cri n’a pas de nationalité – il peut être aussi bien français, italien, américain, japonais – ; que le cri n’a pas de sexe ; et enfin, qu’il n’a pas d’âge : on crie depuis au moins plus de 90 ans sur le grand écran. Pourtant, le point commun de cette poignée de films est qu’ils sont tous de qualité (de Coppola à Lynch en passant par Godard, Fellini, Argento, Pasolini et beaucoup d’autres). De là à dire que le cri y est pour quelque chose, il n’y a qu’un pas.
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