Le combat homoparental d’un couple d’hommes au début des années 80.
La Californie, il y a trente-cinq ans. Un juriste, Paul (Garret Dillahunt), et une drag-queen, Rudy (Alan Cumming), tombent amoureux l’un de l’autre.
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Un soir, la voisine toxicomane de Rudy est arrêtée par la police. Elle confie son fils trisomique, Marco, à Rudy, qui va très vite s’attacher au pré-ado maltraité. Paul et Rudy vont tout faire pour garder Marco, qui les aime, avec eux, mais la justice américaine va se montrer intolérante avec ces deux homosexuels, préférant renvoyer Marco vivre avec sa mère déficiente plutôt que de le confier à ses deux pères d’adoption.
My Two Daddies est un film à thèse contre l’homophobie institutionnelle, sujet qui ne peut qu’inspirer de la sympathie. C’est aussi un mélo dégoulinant de bons sentiments qui ne lésine pas sur les moyens. Comment ne pas prendre le parti de Rudy et Paul, ne pas être ému par le sort tragique de Marco ?
Le récit manque de finesse, charge sans mesure les adversaires du couple, et se perd parfois dans des allées inutiles (la carrière de chanteur de Rudy). Travis Fine ne parvient jamais à hisser son film au-dessus du simple fait divers, du simple constat d’une injustice évidente et terrible.
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