Un des chefs-d’œuvre d’une des plus grandes périodes de l’auteur de L’Age d’or. Un riche aristocrate vieillissant tombe amoureux de sa pupille qui lui préfère un peintre. Celui-ci l’abandonne lorsqu’elle est amputée d’une jambe. Elle épouse son tuteur qu’elle laissera mourir. Tristana conjugue diverses obsessions morbides dont un fétichisme maladif des blessures et des amputations […]
Un des chefs-d’œuvre d’une des plus grandes périodes de l’auteur de L’Age d’or. Un riche aristocrate vieillissant tombe amoureux de sa pupille qui lui préfère un peintre. Celui-ci l’abandonne lorsqu’elle est amputée d’une jambe. Elle épouse son tuteur qu’elle laissera mourir. Tristana conjugue diverses obsessions morbides dont un fétichisme maladif des blessures et des amputations (Tristana montre son corps mutilé à un jeune sourd-muet, elle voit régulièrement en songe la tête coupée de don Lope suspendue à une cloche d’église), la mise en boîte de la bourgeoisie voltairienne et la simplicité réaliste d’une mise en scène qui accentue, a contrario, l’irrationnel qui baigne le film.
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