Boyle au sommet de la vulgarité satisfaite dans un thriller indigent.
Sur un malentendu que l’on ne s’explique toujours pas, la cote de Danny Boyle demeure intacte année après année ; ses films s’imposent à intervalles réguliers au box-office et à la saison des oscars, et des acteurs plutôt prestigieux continuent de figurer à ses génériques.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Dans Trance, son dernier forfait, peut-être l’un des plus désolants, ce sont Vincent Cassel, Rosario Dawson et James McAvoy qui évoluent au cœur d’un thriller mental croisant le film de casse avec une romance SM dans un méli-mélo narratif indigeste et superficiellement complexifié.
Conçu comme un mash-up d’Inception, d’Ocean’s Eleven, ou de Scanners de David Cronenberg, revus et corrigés dans le style clinquant de l’ami Boyle, qui confond encore élégance et enluminure, rythme et hystérie, le film devient vraiment repoussant lorsqu’il se pique de psychologie féminine.
Dans le monde binaire et secrètement conservateur du cinéaste, deux choix s’offrent alors à la pauvre Rosario Dawson, gratifiée d’un full frontal inouï de vulgarité : incarner la pute manipulatrice ou la victime sacrificielle.
{"type":"Banniere-Basse"}