En compétition à la Berlinale et au festival de Busan, le film s’engage à dépeindre la marginalisation d’un couple au cœur d’une société engoncée dans ses traditions.
Si une partie de la jeunesse à Hong Kong manifeste depuis des années un désir de réinventer la politique, bien des choses demeurent taboues dans la société, dont l’homosexualité. Le jeune réalisateur Ray Yeung s’y intéresse à travers la mise en scène de deux hommes aux sentiments retenus l’un envers l’autre dans un long-métrage qui sort en France en salle le 9 juin.
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Pak (Tai Bo) et Hoi (Ben Yen) vivent à Hong Kong. L’un est chauffeur de taxi, l’autre est retraité. Ils ont chacun une famille, mais leur rencontre fortuite va les amener à vivre une histoire d’amour, dans l’ombre de la communauté.
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“Se débrouiller soi-même”
S’inspirant du livre Histoire orale des gays âgés à Hong Kong, le cinéaste LGBT (c’est ainsi qu’il se définit) s’attarde pour la première fois sur ce sujet peu traité : l’homosexualité à Hong Kong. Ray Yeung souligne dans le dossier de presse que “c’est une société qui est encore très conservatrice, et sur le sujet des droits LGBT, il ne faut rien en attendre et se débrouiller soi-même”.
La bande-annonce, partagée par Epicentre Films en septembre 2020, donne un avant-goût du film.
Un printemps à Hong Kong de Ray Yeung, en salles le 9 juin prochain
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