Asghar Farhadi revient avec un film sur la quête morale d’un homme endetté, prêt à prouver sa bonne foi pour offrir une meilleure vie à son entourage. Le film, auréolé du Grand Prix au Festival de Cannes, a d’ailleurs bénéficié d’une production française.
Rahim est un peintre, emprisonné pour une dette qu’il n’a toujours pas honorée envers Braham : lors d’une permission de deux jours seulement, son avenir bascule lorsqu’il découvre un sac rempli d’argent. Refusant de s’en servir pour rembourser sa dette, il préfère montrer à la face du monde qu’il est un homme honnête. Dans cet emballement médiatique quasi kafkaïen, il implique son jeune fils et l’orthophoniste de ce dernier, qui est aussi sa concubine.
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Le nouveau film d’Asghar Farhadi, après Le Client, oscarisé en 2017, et Everybody Knows, excursion espagnole de 2019, revient aux fondamentaux de son cinéma : le quotidien difficile d’une famille iranienne, tiraillée par des enjeux moraux et économiques. Le film a d’ailleurs obtenu le Grand Prix du jury au précédent Festival de Cannes, ex-aequo avec Compartiment n°6 du Finlandais Juho Kuosmanen.
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Dans cette bande-annonce, on retrouve la puissance du dilemme et des intérêts contradictoires de chacun, et le basculement d’un personnage exclu, adulé puis haï au cœur d’une tourmente qu’il ne maîtrise pas. La caméra de Farhadi s’emballe à mesure que Rahim devient un héros pour le peuple et que les langues se délient.
Produit par Memento, le film sortira le 15 décembre dans les salles françaises.
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