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Disparue l’été dernier à l’âge de 88 ans, la romancière et essayiste Toni Morrison avait accepté quelques années auparavant de se prêter au jeu du documentaire pour son ami de longue date Timothy Greenfield-Sanders.
Des voix soumises au silence
Photographe, Greenfield-Sanders a consacré des séries de portraits aux Afro-Américaines, aux Latinos, aux femmes, ainsi qu’aux personnes transgenres, qu’il a filmées dans le cadre du documentaire The Trans List (2016). The Pieces I Am, présenté cette année au festival de Sundance, poursuit ce travail autour des voix soumises au silence à travers l’histoire de Toni Morrison, Prix Nobel de littérature en 1993.
Interviews avec l’autrice, images d’archives et témoignages de personnalités (Oprah Winfrey, Angela Davis…) nous font découvrir l’engagement de l’écrivaine. C’est notamment pendant ses recherches que le documentariste a pris la mesure du travail accompli par Morrison en tant qu’éditrice à Random House, où elle a donné de la visibilité à la littérature noire américaine.
Un récit thématique
Face à l’ampleur de l’œuvre et aux mille vies de Morrison, le format du long métrage a semblé bien limité à la productrice Johanna Giebelhaus. Greenfield-Sanders a donc privilégié une approche thématique, centrée sur le travail plus que sur la vie privée : “Son travail nous donne à voir l’histoire américaine, l’histoire afro-américaine, et s’inscrit dans le projet de toute une vie, qu’elle a consacrée à raconter une grande histoire”, a-t-il déclaré.
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Le film n’a pas encore de date de sortie.
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