L’actrice s’est métamorphosée pour incarner la star de la chanson. Car derrière Aline, c’est la vie de Céline que l’on découvre : son incroyable carrière, sa très nombreuse famille et René, l’amour de sa vie. Le tout avec l’accent québécois bien sûr.
Bien que Valérie Lemercier nous ait habitués à de géniales transformations, son interprétation de Céline Dion dans la bande-annonce d’Aline reste impressionnante. Après une princesse Diana parodique dans Palais Royal ! (2005), c’est avec un plus grand souci de ressemblance et de vraisemblance que l’actrice a mis en scène la vie de Céline Dion. En effet, comme on le voit dans la bande-annonce, il s’agirait presque d’un biopic si l’on excepte le titre (Aline et non “Céline”) et l’indécrottable sens comique de l’humoriste, qui ne s’est sûrement pas privée de blagues loufoques au possible.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Dernière née d’une fratrie de 14 enfants, Céline Dion est repérée à l’âge de treize ans par l’imprésario René Angélil (son futur mari). Celui-ci décide alors d’hypothéquer sa maison pour financer un premier album et de tout miser sur cette jeune chanteuse au talent indéniable. La suite de l’histoire on la connaît : la transformation physique de Céline/Aline et une success story comme on en fait peu.
>> A lire aussi : Valérie Lemercier chante – Tellement pas rock
>> A lire aussi : Cindy Sherman par Isabelle Huppert : “A la manière d’un écrivain”
Un film hommage qui ne se prend pas au sérieux
N’en doutons pas, Valérie Lemercier adore Céline Dion et l’humour d’Aline n’est certainement pas moqueur. On décèle le plaisir évident avec lequel l’actrice mime la gestuelle, l’accent et les attitudes de la star internationale. La réalisatrice s’est approprié le personnage comme si Céline Dion était l’une de ses créations, une femme fantasque, naïve, sincère… Des qualités qui la rendent drôle malgré elle dans un milieu et un monde si cyniques. Un rôle touchant, à découvrir au cinéma le 11 novembre.
>> A lire aussi : Les 8 apparitions les plus drôles de Valérie Lemercier à la télévision
>> A lire aussi : “Fin de siècle”, errance poétique et sensuelle à Barcelone
{"type":"Banniere-Basse"}