Cédric Kahn revient avec un film de procès saisissant en nous plongeant dans l’affaire qui a marqué la gauche intellectuelle des années 1970.
Quatre ans après Fête de famille, Cédric Kahn revient derrière la caméra pour Le Procès Goldman, présenté en ouverture de la Quinzaine des Cinéastes 2023, dans lequel il qui explore les tensions et les enjeux de cette affaire emblématique qui a divisé la France des années 1970.
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Porté par les performances brillantes d’Arieh Worthalter (vu dans Girl de Lukas Dhont ou Serre-moi fort de Mathieu Amalric) et Arthur Harari (réalisateur de Onoda – 10 000 nuits dans la jungle et coscénariste de la Palme d’or Anatomie d’une chute), le film nous plonge au cœur du deuxième procès de Pierre Goldman, figure militante de l’extrême gauche suscitant l’admiration et le soutien de la classe intellectuelle engagée de l’époque.
Histoire vraie
En novembre 1975, l’activiste comparaît devant la justice pour répondre de quatre braquages à main armée, dont l’un a coûté la vie à deux pharmaciennes. Condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité, Goldman reconnaît les faits de recels et de vols qui lui sont reprochés mais dément toute implication dans la mort de ces personnes. Mais très vite les rapports avec son jeune avocat Georges Kiejman se tendent et rendent la suite du procès incertaine.
Pour ce film de procès, le cinéaste orchestre dans une lumière métallique un huis clos intense qui invite à nous interroger sur la justice, la culpabilité et la vérité. Il sortira en salle à la rentrée prochaine, le 27 septembre.
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