Le deuxième long-métrage de Keren Ben Rafael met en scène Judith Chemla et Arieh Worthalter dans une relation à distance.
Avant même de connaître l’expérience du confinement, la cinéaste israélienne mettait en scène dans son dernier film un amour via écrans interposés, un couple contraint par la vie, de faire avec la séparation physique et l’impossibilité d’être ensemble. Avec des images, prises depuis des smartphones, des ordinateurs ou d’autres caméras du quotidien, elle nous plonge au cœur d’un dispositif amoureux 2.0.
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Dans A cœur battant, Keren Ben Rafael (Vierges) étudie minutieusement l’évolution de la relation entre Julie (Judith Chemla), qui vit à Paris, et Yuval (Arieh Worthalter) coincé en Israel pour des histoires de papiers. Et leur enfant, encore bébé, subit lui aussi les frais de cette séparation forcée.
Le point de vue de nos caméras personnelles
Au-delà du film concept – le point de vue de nos caméras personnelles -, A cœur battant explore avec justesse et sensibilité les limites d’une relation amoureuse, aussi belle soit-elle. De la charge mentale à l’incommunicabilité, le film passe en revue toutes les épreuves d’une relation hétérosexuelle contemporaine. Sans tomber dans la caricature, le prétexte scénaristique d’une relation à distance est l’occasion d’une étude minutieuse du couple, aussi bien d’un point de vue intime que sociologique.
L’actrice et réalisatrice Noémie Lvovksy fait aussi partie du casting de cette œuvre franco-israélienne.
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