Une petite machine comique efficace et drôle.
Aprés la réussite imprévue de L’Arnacœur, une seconde comédie alerte vient briser la malédiction qui condamne d’avance le cinéma commercial français en général, et ses comédies grand public en particulier, à la balourdise et à l’inanité.
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Bien écrit, bien joué, bien rythmé, Tout ce qui brille est une petite machine efficace et drôle.
Il rénove surtout le genre du film de filles, en greffant sur un canevas de pur buddy-movie une camaraderie féminine presque virile, aux antipodes des clichés girly post-Sex and the City.
Il va même jusqu’à inverser les stéréotypes hétéro/homo. Ici, les filles straight sont de vraies butchs et les lesbiennes ultraféminines (on regrette néanmoins que le film apporte sa pierre au combat contre l’homoparentalité en faisant d’elles de très mauvaises mères).
A quelques réserves près (un populisme un peu démago, des bascules maladroites de la comédie vers un larmoiement très fabriqué), le film a le charme et la fraicheur de certains tubes de Diam’s (au hasard, Jeune demoiselle).
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