A l’affiche de “The Place Beyond the Pines”, Ryan Gosling crève encore une fois l’écran. Retour sur cinq rôles marquants de celui qui, depuis “Drive”, n’en finit pas de nous fasciner.
On avait presque eu l’impression que Ryan Gosling et son charisme étaient tombés du ciel un beau jour de 2011 où l’on était sorti de la projection de Drive plutôt chamboulé. Mais celui à qui on s’amuse de rappeler si souvent qu’il aura passé quelques temps avec Britney, Justin et les autres au Mickey Mouse Club (Internet n’oublie JAMAIS) ne s’est pas fait en un jour. Comment est-il devenu LE héros du cinéma américain de ces dernières années ? Réponse en cinq rôles dans le parcours du mec le plus cool d’Hollywood.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
5 – Noah dans N’oublie jamais (The Notebook) de Nick Cassavetes (2004) : le héros des jeunes filles en fleur
Après quelques péripéties, Noah et Allie se sont aimés toute leur vie, jusqu’à ce que celle-ci perde la mémoire, et que celui-ci passe du coup son temps à lui raconter encore et encore leur histoire. Adaptation du best-seller Les Pages de notre amour, N’oublie jamais est selon Wikipédia « un drame romantique sur l’amour éternel à travers la maladie d’Alzheimer, qui leur vaudra de nombreux prix du public aux Teen Choice Awards, et le MTV Movie Award du Meilleur baiser”. Ça fait rêver hein? Peut-être pas le Cassavetes que s’attendait à tourner un jour Ryan Gosling, mais en tout cas un très gros succès commercial et une référence en matière de comédie romantique. Nouvelle icône torse nu des films de filles, Ryan aurait pu devenir le nouveau Patrick Swayze. Heureusement… non.
4 – Dan dans Half Nelson de Ryan Fleck (2007) : le héros malgré lui
Professeur d’histoire dans un collège en difficulté, Dan vit plus le Gangsta’s paradise que le Cercle des poètes disparus. Complètement paumé, il sombre dans la drogue mais une relation de complicité avec une de ses élèves va le libérer de l’emprise du crack.
Bien que le film ne soit pas inoubliable, Ryan obtient une nomination à l’Oscar du meilleur acteur en 2007 et se fait enfin remarquer pour son jeu d’acteur. Exit le gendre idéal, bonjour bellâtre torturé.
3 – Jacob dans Crazy, Stupid, Love de Glenn Ficarra et John Requa (2011) : le héros « womanizer »
La rencontre d’un quarantenaire un peu loser sur les bords qui vient de se faire plaquer par sa femme avec un séducteur aguerri qui lui apprend comment s’en sortir dans le monde sans pitié des célibataires.
Ryan Gosling dira au sujet de ce film qu’il avait accepté le rôle sans lire le script, rien qu’en sachant que Steve Carrell en était. Bien lui en a pris, car leur duo, certes parfaitement millimétré, frôle à certains moments la perfection (et constitue d’ailleurs l’intérêt principal du film).
2 – Luke dans The Place Beyond the Pines de Derek Cianfrance (2013) :
mon père ce héros
De retour après le décevant Gangster Squad, Ryan n’a rien perdu de son aura et est décidément fait pour les rôles de cascadeur/fou du volant/mécanicien/surattachant. Comment lui en vouloir quand sa simple présence réussit à infuser à un film tout entier mélancolie et justesse ? Du premier au dernier plan sur Ryan Gosling, on reste comme suspendu à son regard aux mille questions restées sans réponse. (On notera au passage que la mode est lancée des t-shirts portés à l’envers)
Avant d’avoir vu le film, on pensait que notre collègue avait peut être un peu exagéré ici. Eh bien non.
http://www.youtube.com/watch?v=4VH9oyPJzaI
1 – Le chauffeur dans Drive de Nicolas Winding Refn (2011) :
le héros anonyme ( « A Real Hero« )
Le jour, il travaille dans un garage, la nuit, il conduit très très vite des voitures pour des braquages. Au milieu de tout ça, une jeune mère célibataire dont l’ex-mari vient semer la pagaille. Le super conducteur se transforme alors malgré lui en justicier masqué. Et Ryan Gosling devient définitivement notre héros.
{"type":"Banniere-Basse"}