Un bourgeois parisien largué par sa femme recueille chez lui un SDF russe. Le machisme fruste arrosé de vodka de l’invité finit par “guérir” l’hôte de sa dépression. Eric Veniard a voulu réaliser une comédie qui soit en même temps une réflexion sur la masculinité, mais ses intentions très complexes (expliquées dans le dossier de […]
Un bourgeois parisien largué par sa femme recueille chez lui un SDF russe. Le machisme fruste arrosé de vodka de l’invité finit par « guérir » l’hôte de sa dépression. Eric Veniard a voulu réaliser une comédie qui soit en même temps une réflexion sur la masculinité, mais ses intentions très complexes (expliquées dans le dossier de presse) ne passent pas l’écran. Premièrement, ses deux personnages archétypaux, le bourgeois occidental fragile et le solide sauvage de l’ex-URSS, restent des archétypes et n’accèdent jamais au statut de personnages. Deuxièmement, il n’y a rien de plus ennuyeux qu’une comédie qui ne fait pas rire. Troisièmement, une fois sa fonction thérapeutique épuisée, le Russe est éjecté du film sans ménagement. Sympa. Total, un film ni fait ni à faire.
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