Un producteur de télé noir espère se faire virer par son patron blanc en mettant à l’antenne un show particulièrement raciste remettant au goût du jour les stéréotypes avec lesquels étaient représentés les Noirs dès les années 20 dans le show-biz. L’émission est un succès sans précédent. Spike Lee, après la curieuse parenthèse Summer of […]
Un producteur de télé noir espère se faire virer par son patron blanc en mettant à l’antenne un show particulièrement raciste remettant au goût du jour les stéréotypes avec lesquels étaient représentés les Noirs dès les années 20 dans le show-biz. L’émission est un succès sans précédent. Spike Lee, après la curieuse parenthèse Summer of Sam, revient à son credo favori : la dette de la civilisation américaine blanche envers l’apport de la culture noire. Dans un premier temps bien parti pour être une relecture black et contemporaine des Producteurs de Mel Brooks, The very black show n’atteint sa cible qu’en ce qui concerne l’inanité du monde des médias. Pour quelques secondes bidonnantes et percutantes (notamment une fausse pub Tommy Hillfiger), il faut subir le prêche pédagogique de Lee, toujours prêt à enfoncer plusieurs fois le clou en se trompant de méthode, notamment par un montage très didactique d’extraits retraçant l’image des blacks selon Hollywood. Tout ce que Lee et ses pénibles leçons de morale grossièrement déguisées en subversion vont finir par gagner, c’est de devenir un personnage live de South Park dont se foutra la bande à Kenny.
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