Un film noir australien cousu de fil blanc.
Tout avait si bien commencé (l’Australie ordinaire, la vie pavillonnaire, les classes moyennes, le milieu du bâtiment), et tout a si mal continué (un magot, deux adultères, un incendie, des erreurs, la malchance, des morts). On appelle ça un film noir, en partant du principe que les héros de films noirs ont la poisse. Mais à force de bétonner ce postulat, le cinéaste plombe la barque au-delà du réel. Voir le principe selon lequel le héros, calamité ambulante, cause involontairement la mort d’une foule de personnages. Hélas, ça n’est même pas drôle. Seule séquence (incompréhensible mais) singulière : celle où le chien de l’héroïne, en s’échappant pour rejoindre le héros, semble se noyer au milieu d’un étang. Métaphore de la némésis qui guide les dérisoires actions des pantins simplets de ce sous-produit ?
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