Une vieille maison, une pièce magique, un couple naïf… pas grand-chose ne marche dans ce film fantastique mâtiné d’horreur.
Kate et Matt, un couple de New-Yorkais dans la trentaine, décident de changer radicalement de vie en s’installant dans une vieille demeure isolée du New Hampshire. Ils y découvrent une pièce secrète au pouvoir extraordinaire : celui de matérialiser tout ce qu’ils désirent.
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Tableaux de maîtres, liasses de billets, champagnes hors de prix et caviar tous les soirs ; ils laissent d’abord libre cours à leurs fantasmes fastueux avant qu’Olga ne donne corps à son désir le plus cher, que la biologie lui refuse depuis des années : un enfant.
Problème, le couple constate un peu tard que tout ce que la pièce a matérialisé disparaît en cendres en dehors de la demeure, les obligeant à emprisonner celui qui n’est pas vraiment leur fils dans ce qui s’apparente à un confinement ad vitam.
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Film fantastique mâtiné d’une touche d’horreur, The Room est moins un long métrage qu’une note d’intention mal dégrossie, laborieusement mise en images par Christian Volckman, réalisateur français révélé en 2006 par le film d’animation Renaissance. Longue succession de twists plus invraisemblables les uns que les autres, le film n’est pas rehaussé par la partition de ses deux acteur·trices (Olga Kurylenko et Kevin Janssens), la faute à un jeu unidimensionnel et désincarné et des dialogues artificiels, parfois risibles.
The Room de Christian Volckman, avec Olga Kurylenko, Kevin Janssens, Joshua Wilson (Fr., Lux., Bel., 2019, 1h40)
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