Le mythique duo de « Kiss Kiss Bang Bang » déçoit. Heureusement, Ryan Gosling sauve la mise.
Shane Black qui écrit et réaliste un buddy-movie produit par Joel Silver, c’est un peu comme la réunion de Simon and Garfunkel pour un nouvel album : ça fait plaisir aux fans, ça remplit les tiroirs-caisses, mais ce n’est pas très exaltant. Onze ans après l’excellent Kiss Kiss Bank Bank, le mythique duo à l’origine de L’Arme fatale, Predator ou Le Dernier Samaritain revient donc avec ces Nice Guys, sympas certes, mais quelque peu arthritiques. Russell Crowe, dans une composition – et un scénario – très proche de celle qui l’a rendu célèbre en 1997, L. A. Confidential, surjoue le gros dur au grand cœur.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Plus convaincant en détective punching-ball, Ryan Gosling s’épanouit dans sa veine comique (après Crazy Stupid Love et The Big Short) et offre au film ses meilleurs moments. Ce n’est pas tant que cette histoire de complot et corruption dans la florissante industrie du X californienne des 70’s soit atroce ou cynique, mais elle déçoit constamment par son manque d’inventivité. Tout ce petit monde paraît las, réduit à en faire le minimum pour amuser la galerie.
The Nice Guys de Shane Black (USA). Avec Russell Crowe, Ryan Gosling. Hors-compétition.
{"type":"Banniere-Basse"}