Rencontre d’un jeune SDF et d’un vieux misanthrope. Convenu.
Un jeune SDF suicidaire devient l’employé d’un vieux misanthrope cardiaque, patron d’un bar rétro miteux.
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Caricature d’un cinéma indé américain psycho-poisseux, le film se coule (et se noie) dans une obscurité plombante, lourde de sens, et laisse libre cours à de pénibles numéros de cabotinage : Paul Dano et Brian Cox, plus intéressants dans L. I. E. qui les réunissait déjà, font dans le registre canin, l’un version chien battu, l’autre tous crocs dehors, la bave aux lèvres.
On ne pourra donc compter ni sur la forme, ni sur les acteurs pour nous faire gober un scénario sacrément misogyne (Isild Le Besco hérite d’un parfait rôle de potiche) et cousu de fil blanc, qui voit le bougon s’humaniser subitement et bénéficier d’une greffe du cœur téléphonée et improbable.
Rien à faire, The Good Heart ne prend pas.
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