Film de serial-killer flamand qui rame derrière ses modèles anglo-saxons et scandinaves.
Un inspecteur de police, marqué par la disparition inexpliquée de son frère durant son enfance, est chargé d’enquêter sur des séquestrations et des meurtres commis par un pédophile insaisissable. Les Belges flamands marchent sur les traces du polar noir et crade inauguré aux Etats-Unis (Seven), puis approfondi en Suède (Millénium) et au Danemark (Pusher).
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Mais bien qu’il soit produit par la même compagnie que le thriller flamand Bullhead de Michaël R. Roskam, The Beast est loin d’en dégager la puissance et la saveur. En effet, s’il est parfaitement maîtrisé, c’est sur un mode scolaire, par un réalisateur, Hans Herbots, qui se positionne comme un élève studieux et appliqué de David Fincher et Cie. Tout, dans le filmage, les clairs-obscurs, les couleurs désaturées, les décors maculés et sordides, les gros plans, les flash-backs, dénote le travail d’un imitateur patenté.
The Beast d’Hans Herbots (Bel., 2014, 2h11)
Pas l’ombre d’une idée personnelle dans ce bel ersatz. On espère que le cinéaste, maintenant qu’il a fait ses preuves en tant que technicien et faiseur habile, parviendra un jour à se détacher de ses influences envahissantes et trouvera sa voie.
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